Devant la façade de la propriété, jouxtant la chapelle Saint Gilles datant du du XVe siècle, cette ancienne exploitation fruitière (pommiers, vignes) a été transformée en un parc paysager de 9000 m2 en 2012 par Thierry et Jean, ses propriétaires actuels.
Du portail avec ses deux piliers de tuffeau, remontez l'allée centrale, plantée de rosiers, vers la maison et découvrez, à droite et à gauche les cordons de fruitiers; laissez votre regard s'attarder dans les parterres "à la française", où les différentes espèces de topiaires rivalisent de formes géométriques, de taille, de nuances de vert et de gris (buis, ifs, lauriers sauce, oliviers); ou bien "à l'anglaise" composés de vivaces (lavandes, cystes, sauges d'ornement, asters), d'aromatiques et de graminées adaptées à la sécheresse.
Sous les touffes de thym et de géraniums vivaces vous verrez sans doute se faufiler les lézards, notamment les verts, et peut-être même la craintive et inoffensive couleuvre vipérine dont une colonie a choisi le jardin comme habitat (à cause de la mare !).
Appréciez sans vous hâter la diversité de la flore, celle qui a été rapportée ici par les propriétaires mais aussi l'indigène, qui s'est invitée spontanément, et qui est chaque année un peu plus abondante.
Puis portez vos pas vers le jardin dit du levant, derrière la chapelle: faites le tour de sa couronne centrale de rosiers Lovely fairy, surmontée de son pin parasol, et appréciez le contraste du sud et du nord : au sud, l'épure végétale avec les cyprès, les ifs et les buis encadrant le théâtre de verdure (qui accueille les artistes à la belle saison); au nord, la selve composée d'espèces variées de chênes et d'érables.
Reprenez votre chemin vers la cour intérieure de la maison. Si c'est l'été, alors c'est à ce moment seulement que vous découvrez la façade de la maison car elle est cachée par une rangée de huit tilleuls honorables prodiguant un généreux ombrage dès le mois de juin et, durant l'été, la provende pour les myriades d'abeilles des ruchers du voisinage.
La douve ancienne au nord a été transformée en jardin d'eau. Pour y aller contournez le pignon ouest de la maison pour admirer les jardin intérieur avec ses différentes variétés d'érables du Japon, ses glycines et les trois vieux prunus. Les deux granges lui font face: l'une d'entre elles accueille les artistes et les conférenciers l'été, quand le temps est incertain.
Et voici Oscar et Gédéon les inséparables ! S'ils babillent beaucoup, nos canards mulards, c'est pour vous souhaiter la bienvenue dans leur domaine: une grande mare alimentée par l'eau de pluie collectée à partir des toits. C'est un vestige de l'ancienne douve qui, le plan Napoléon l'atteste, entourait la demeure sur trois côtés. C'est le royaume des nénuphars, des prêles et des roseaux, ainsi que de nombreuses autres plantes de marais.
Revenez sur vos pas tranquillement, profitez des bancs et des sièges dispersés dans le jardin. Laissez vous envahir par la quiétude prodiguée par la nature et le chant des oiseaux.
PHOTOS ET VIDEOS DE L'ANNÉE 2025
Pour aller plus loin:
Nous avons créé le jardin en 2012, soit il y a 12 ans. Nous retraçons l'histoire récente du jardin mais aussi celle de la propriété depuis la fin du XVIIIè siècle. Ancienne métairie appartenant aux abbés de St Florent de Saumur, elle fut vendue comme bien national en 1792.
HISTORIQUE DU CLOS
Outre ses 400 pieds de rosiers (environ !) le jardin du Clos se caractérise par sa grande biodiversité en arbres, arbustes et plantes vivaces. Ici nous présentons individuellement une grande partie des espèces, classées par familles et genres botaniques.