Depuis que nous habitons le Clos, nous avons pu réunir quelques vieilles photos ou cartes postales. Difficile de les dater avec précision mais sur certaines nous pensons reconnaître les anciens propriétaires.
Carte postale 1920.
Le jardin en hiver avec l'if imposant, le revoici, dans la cour. On voit bien les cordons, en palmettes semble-t-il, des pommiers ou poiriers de part et d'autre. Tout est impeccable, les tilleuls ont été taillés, toutes les lignes sont accentuées: on n'attend plus que la floraison printanière. Oui vous l'avez bien vu devant la porte d'entrée, mais pour mieux la voir zoomez un peu: c'est la propriétaire fièrement juchée sur un escabeau.
Carte postale début XXème.
Vue plus élargie que la précédente à partir de la rue, à une période sans doute assez proche: on voit deux arbres élancés de part et d'autre et on distingue les cordons de fruitiers formant une dense végétation. C'était bien ainsi tout à découvert. Le jardin s'offrait d'emblée au visiteur. Le portail avec ses deux piliers de calacaire surmontés de cônes. Ils ont été remplacés plus tard par des tonneaux sculptés dans le tuffeau par le propriétaire d'alors qui était négociant en vin.
Carte postale 1920
La chapelle était déjà là ? Oui depuis le XVème siècle sous cette forme. Ce qui a disparu c'est ce superbe chêne déjà centenaire. Il a du être abattu dans au début des années 1980 et notre voisin en a gardé un gland qu'il a mis en terre. Le rejeton, déjà imposant, se trouve en bordure de la propriété, de l'autre côté. Ce beau chêne avait été déjà abattu en 1989 quand Carmet et Marielle sont venus tourner ici une scène du téléfilm Bouvard et Pécuchet avec Jean-Pierre Marielle et Jean Carmet (voir vidéo ci-dessous). Dans cette séquence la chapelle Saint Gilles apparaît à 7min30.
L'histoire de la chapelle, résumée dans une fiche rédigée par des membres de l'équipe de Histoire et Patrimoine de Saint-Christophe. Cette fiche est téléchargeable à partir du site d'Histoire et Patrimoine.
Carte postale 1930. La façade de la maison vue de plus près. Les rosiers sont palissés sur la façade et cela lui donne une allure campagnarde de très bon aloi.
Voici Blanche Marais, antiquaire rue des Saints Pères à Paris et qui allait devenir Madame Durand et s'installer à la campagne! Ici c'est la pause cigarette entre deux tournées de confitures,
La même, sous le crayon d'un peintre du faubourg Saint-Germain.
Tandis que Monsieur Albert Durand, son époux, industriel dans le textile, prend la pause devant le portail.
Et enfin last but not least, les premiers premiers propriétaires de la propriété après la Révolution ceux qui avaient acheté en 1791 comme bien national ce qui s'appelait alors la métairie Saint-Gilles, je veux parler des époux Baudichon, notables tourangeaux qui avaient fait fortune dans l'industrie de la soie. Voyez comme ils respirent l'aisance et la bonne santé.